Aujourd’hui, 2 groupes de Fjallabak partent. Je vais conduire une jeep jusqu’au hangar puis je partirais avec l’un d’eux pour la journée. Je connais bien la région et je vais pouvoir donner 2,3 tuyaux (enfin c’est juste un prétexte pour marcher !! ) à Mika, le vrai guide de ce voyage. Ce sera une petite mise en jambe et puis ce coin est… magique.
Apprentissage à deux
Ouiiiillle. Réveil difficile.
Cette après-midi, suite de l’apprentissage de la conduite sur piste avec Gabriel. Pour moi, petite sortie de piste, sans chute. Pas de photo.
Première leçon…et première gamelle
C’est le grand jour. Première piste, première rivière et donc premier gué.
Le programme du jour: emprunter Nyrði Fjallabak (F208), une des 2 pistes qui serpentent dans les hautes terres du sud. La piste (une 100 ène de km) en elle-même ne présente pas de difficulté particulière sauf qu’il y a un certain nombre de gués à passer et çà, c’est l’inconnu totale. Je n’ai jamais traversé de rivière en moto, évidemment pas avec celle-ci et je n’ai que mon expérience de traversé en voiture et à pied pour m’aider. Le premier gué est à 10 km du départ mais histoire de me chauffer, je prends une autre piste direction Alftanvatnskrokkur. Ca monte pas mal mais le panorama, une fois arrivée au sommet est spectaculaire.
Tout le monde débarque
Enfin !!! 12 heures après avoir quitté les Féroés, une nouvelle terre à l’horizon. Comme hier, elle surgit de la brume presque imperceptiblement et d’un coup, le bateau se retrouve au milieu d’un fjord: Seydisfjorður. Pas dégueu comme arrivée. Le temps est évidemment typiquement islandais. Ceci-dit, comme hier, c’est le même sentiment d’arriver sur un nouveau monde.
Bref, au programme du jour. Soit 700 bornes sur la route n°1 pour aller à Reykjavik, soit la moitié pour rejoindre mon ami Philippe que j’espère surprendre et qui se trouve quelque part sur la côte sud; Il me suffit juste de savoir où !!
Le trajet sera donc : Seydisfjorður, Egilstaðir, Hofn, Kirkjubæjarklaustur et… finalement (je l’ai su grace à un coup de fil passé à Sigga) Holaskjol, refuge fort sympathique à l’orée des hautes terres du sud. Petit clin d’oeil à mon histoire personnelle islandaise. C’est dans ce même refuge, qui n’était à l’époque guère plus qu’une étable aménagée, qu’on s’était réfugiés, il y a 20 ans après s’être pris une tempête de pluie au reveil dans la faille d’Eldgja… souvenirs souvenirs !!
La croisière s’amuse
C’est fous çà. On s’endort au milieu de l’eau … et on se reveille entouré d’eau !! Ah oui, c’est l’océan, c’est grand.
Au programme du jour, début du blog, un peu d’exercice dans la salle de gym du bateau (jog, pompes, rameur, sauna). Ceci-dit, le sauna quand le bateau tangue, c’est pas top-top. Il me fallait bien un plat de lasagne pour caler tout çà. Très belle après-midi de mer. L’eau est vert de gris à babord et bleu foncé à tribord, c’est totalement surréel. L’arrivée aux Féroés est …brumesque. Je ne suis pas le seul sur le pont à essayer de deviner les premières îles (cf. photos) puis soudain: Terre !!!! On se sentirais presque l’âme d’un viking débarquant là, il y a 1000 ans.
Enfin. Réveil au aurores (6h45). Il a plu toute la nuit mais la tente est relativement sèche ce matin. J’ai vraiment hâte d’être sur ce foutu rafiot. Un dernier plein pour «El Monstro» et hop je suis parmi les premiers sur le port. Check-in express et attente. Le ferry vient d’arriver. Les véhicules commencent à sortir et il y en a pour tous les gouts. De semi-remorques, des camping-car, des caravanes, des motos, des side et bien sur des voitures. Vu le nombre de plaques féringiennes, on dirait que toute la population de l’archipel a décidé d’émigrer !!
On fini par embarquer. Il faut attacher les bécanes. Il y a de la BMEU, de la Yam, du KTM et même une Harley. Un petit tour du bateau plus loin et le sac déposé dans ma cabine (partagé avec un couple polonais), me voilà sur le pont supérieur à prendre quelques clichés.
Longue attente du départ mais finalement c’est parti pour 2 jours et 2 nuits de mer. Demain en fin d’après-midi nous serons aux Îles Féroés pour une courte escale. Ce sera l’occasion de découvrir cet archipel planté en plein milieu de l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, le bateau file plein nord-ouest en longeant la côte de la Norvège. Comme tout le monde, je bronze puis je fais la sieste sur le pont promenade. C’est le rythme croisière qui s’installe; pas désagréable. La journée s’écoule ensuite au rythme des aller/retour sur les différents ponts: caféteria, pont promenade, resto, cabine… Diner tôt (assez frugal) puis soirée pépère à commencer à réfléchir au blog. J’ai même relu celui de mon tour d’Europe (lien ici: Europe 2006) . Ce
la me fait beaucoup rire à chaque fois car, outre le demi-milliard de fotes d’orthographes ou de maux oubliés, il y a beaucoup de choses que j’aurais (et que j’ai) oublié si je ne les avais pas noté sur le moment. Puis en farfouillant dans mon sac, je tombe sur un DVD d’un reportage sur Samivel. Cela doit faire 1 ans que Philippe me l’a donné et enfin je le regarde. Très chouette moment. Beau personnage.