Pierre Brihat

Vers le nord

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Juil 272009
 

Peu de photos aujourd’hui. Va savoir pourquoi. Départ vers 11h du camping. Petit dej à Schleswig sur le port, puis direction Esbjerg au Danemark, puis Hanstholm. Je comptais arriver tôt mais à force de traîner, je plante la tente à 18h. Diner dans le resto du camping, le lieu est assez beau (désolé, pas de photo !). La dernière partie de la route traverse (ou longe) un parc national. Alternance de forêt clairsemé et de dunes. Il paraît qu’il y a un super spot de surf, surnommé Cold Hawai.

Le départ

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Juil 262009
 

Et voilà !! Cette fois, c’est la bonne. Réveil à 7h00. Bon petit déjeuner, un dernier coup de ménage et je tourne la clef. Quatre étages plus bas, sur le trottoir, m’attend sagement «El monstro». Cette bécane est vraiment impressionnante. J’avais l’habitude avec le RT (la précédente, que j’ai vendu à Marseille, il y a 3 jours) d’attirer les regards mais là, c’est puissante 10. Bref, il est 8h35, je prends la route, direction la Belgique. Aujourd’hui, je prévois d’arriver à Schleswig en Allemagne (pas très loin de la frontière du Danemark). Si j’en crois Via Michelin ou Google Maps, je devrais y être vers 19h car il y a 950 km. Pour une entrèe en matière, c’est pas mal. J’ai fait monter, il y a 2 jours, des pneus tout-terrains (soit-disant capable de faire de la route, voir dans dans quelques jours). C’est la première fois que je pilote une moto avec une tel monte et c’est vraiment bizarre, différent. Pour l’instant, il est hors de question de se pencher dans les virages ou d’envoyer de gros coup de gaz. De toute manière, je ne connais pas encore la moto, il va falloir qu’on s’apprivoise.
Donc la route, l’autoroute, la routine, l’hypnose progressive: check vitesse, conso moyenne, autonomie, réglages amortisseur, position de conduite. Pause, plein d’essence, fixation du support pour iphone, branchement du gps et assez vite … mal au cul. Oui le confort d’un GS n’est pas celui d’un RT. L’assise est différente, le buste plus sur l’avant. Bref, passage en Belgique, direction Maastrich et là, ce con de GPS me fait sortir de l’autoroute. Résultat des course, 1h30 de perdu à rouler à 80 en Belgique et au Pays Bas. J’ai finis par retrouver l’autoroute et par décider de me passer du gadget. Du coup, je vais arrivé à l’étape à 8 ou 9 heures. Les autoroutes allemandes sont toutes en travaux ce qui présente l’avantage de casser la monotonie et l’inconvénient de casser la moyenne. Enfin, les heures passent… lentement. Le mal au cul s’installe dans la durée, le dos s’engourdit et les pauses toutes les heures sont bienvenues.
Finalement arrivé à Schleswig à 21h15. Petite mousse sur le port. Un motard m’indique l’emplacement du camping de l’autre coté de la baie. 25 min plus tard, la tente est montée, et je dévore une cuisse de poulet pané, accompagné de frites (bien sur) et d’une sauce au poivron couleur ketchup atomique. Re petite mousse, puis la buvette du camping ferme et demande au clients restant (des français off course) de partir. Je me retrouve donc 50 m plus loin dans un bar/resto un peu plus classe où je tape la discut avec 2 motards hollandais voyageant en Harley. Bonne journée et bon gros dodo à suivre. Demain journée cool pour rejoindre le port d’Hanstholm où je dois prendre le ferry mardi matin.

Blousons pourris et machines

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Juil 252009
 

Faux départ puisque j’ai décider de ne partir que dimanche matin.
Pourquoi ? Tout simplement parce qu’en rangeant la cave, j’ai découvert que certains affaires avait moisies, en particulier, mes 2 blousons en cuir et puis aussi, il est vrai, parce que je suis naze. Petit cadeau d’une petite inondation l’automne dernier. Je pensais avoir régler le problème, visiblement non. Bref, je remonte toutes mes affaires, je lance la machine à laver, je mets les blousons à sécher à la fenêtre puis je vais chez Casto, acheter un déshumidificateur, du «sent-bon» au cèdre, et de l’anti-mite. La journée passe au rythme des machines à laver, des cintres dans tous les sens. C’est pas top glamour et très aventure mais bon, faut partir l’esprit serein. Coup de bol, il faut beau à Paris, faut dire que nous sommes les 25 juillet mais quand même cela fait du bien. La lumière est agréable, la température supportable et les gars du tour de France se farcissent le Mont Ventoux !! Putain, j’ai mal pour eux, car même en bécane ca monte sévère. En fin de journée, je repasse au bureau finir ma compta, m’arrête prendre une petite coupette de champ chez mon ami Fabien et hop retour maison pour gros dodo. Les 23 aller/retour à la cave m’ont vidé !!

et finalement

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Mai 312006
 

Ben, on peut ressentir les mêmes choses en étant revenu en terre connue et confortable. Revenu au bercail et ayant passer la journée à reprendre contact avec ma vie “normale”, je suis, ce soir, dans la même position qu’il y a quelques jours, en train de finir ce petit site. Ordinateur sur les genoux, photo d’un coté, texte de l’autre, musique pour combiner le tout, et l’envie de marquer une dernière fois ces impressions pour me laisser une trace.
Comme il y a toujours à mon sens, et comme il y a eu pendant ce voyage, un début, un milieu et un fin, il y a aussi eu lors de la rédaction de ce blog plusieurs phases. Au début, c’était personnel, je n’avais pas envie de partager, c’est d’ailleurs pour cela que je n’ai pas “trop” communiquer l’adresse. Ensuite, il y a eu une monté en puissance ou l’envie de noter mon parcours au quotidien se mélangé aux plaisir de faire partager ces jolies visions. Ce partage cassait un peu ma solitude. Recevoir des compliments, je l’avoue, ne gâchait rien au plaisir de continuer. En demande de reconnaissance, le Pierrot ? Enfin, depuis une semaine, c’est le retour des textes bref, descriptif.

et finalement

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Mai 312006
 
Ben, on peut ressentir les mêmes choses en étant revenu en terre connue et confortable.
Revenu au bercail et ayant passer la journée à reprendre contact avec ma vie “normale”, je suis, ce soir, dans la même position qu’il y a quelques jours, en train de finir ce petit site. Ordinateur sur les genoux, photo d’un coté, texte de l’autre, musique pour combiner le tout, et l’envie de marquer une dernière fois ces impressions pour me laisser une trace.
Comme il y a toujours à mon sens, et comme il y a eu pendant ce voyage, un début, un milieu et un fin, il y a aussi eu lors de la rédaction de ce blog plusieurs phases. Au début, c’était personnel, je n’avais pas envie de partager, c’est d’ailleurs pour cela que je n’ai pas “trop” communiquer l’adresse. Ensuite, il y a eu une monté en puissance ou l’envie de noter mon parcours au quotidien se mélangé aux plaisir de faire partager ces jolies visions. Ce partage cassait un peu ma solitude. Recevoir des compliments, je l’avoue, ne gâchait rien au plaisir de continuer. En demande de reconnaissance, le Pierrot ? Enfin, depuis une semaine, c’est le retour des textes bref, descriptif.

Faut une fin à tout – J50 – 400 km

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Mai 292006
 
Dernières petites routes, dernier émerveillements et dernières frayeurs. Certaines routes de la Drome Provençales sont plus dangereuses que les départementales défoncés de Roumanie.
Longue journée pour une arrivé à Bonnieux à 18h30. Fin de la boucle. 15000 km au compteur.
Chaleur et fatigue ont marqué cette journée. J’ai quand même, dans un dernier baroud d’énergie, chercher à prendre toutes les petites routes possibles. Ma carte nationale n’était pas assez précise. J’y suis souvent aller au pif. Quand on sait que le soir, l’étape est assurée, c’est plus facile de se perdre pendant quelques heures. L’envie d’arriver et la déception que ce soit la fin m’ont aussi accompagner.
Premier bilan (presque à chaud): 50 jours, c’est beaucoup et c’est peu. J’ai découvert que pour tenir dans un long voyage, il faut savoir reconnaître sa fatigue pour ce qu’elle est vraiment. Fatigue physique et morale ne demande pas le même genre de repos. Prendre le temps de digérer a chaud une grosse expérience est très important pour pouvoir recevoir d’autres émotions par la suite. C’est cela que je n’ai pas su faire en partant de Roumanie, d’où les passages un peu “raté” de Budapest et Prague.
2 ème chose. A peine arrivé, on a évidemment envie de repartir. Plus loin, plus longtemps.
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