D23 Settling down in Louisiana

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Mar 112010
 

Lonnnnng jogging. Up St charles st, around Audubon park et retour. J’ai crus ne pas y arriver. 1h10 a jeun en plus. Est- ce la moto, la durée ? en tout cas, dur dur.

Enfin, today is plantation day: Laura plantation et Oakley. Je pars un peu tard mais bon après m’être paumé 2,3 fois, je finis par arriver à la plantation Laura. Dernière plantation à l’architecture créole encore debout (dixit la brochure). Belle visite avec une guide locale qui en fout plein la gueule aux américains. Moi, je pouffe de rire. Ceci-dit, c’est très intéressant.

Plus, c’est Oak Tree plantation. La demeure (Big House) est plus classique. Principale caractéristique. L’allée de 28 chênes tricentenaires qui conduit droit au Mississippi. Evidemment, aujourd’hui, la digue est plus haute que lors de la construction de cette bâtisse donc on ne voit plus la rivière mais la vue et l’impression sont spectaculaires. Ces arbres sont juste magnifiques. On a envie de s’y coller pour capter leur force. J’ai droit à une visite privative (dernier visiteur, dernière visite) effectué par une jeune guide en robe d’époque. Très mignon. Photo interdire à l’intérieure. Je resterais bien à lézarder dans l’allée car le soleil se couche mais mes pauvres jambes ne me portent plus. Au fait, ces 2 plantations se trouvent sur la commune de « Vacherie » mignon non ?

Back to NO. 3/4 d’heures de routes. Nouveau test d’autonomie (je me prépare aux longues étapes de l’ouest). 600 bornes avec un plein. Hum, ma conso est en hausse.

Petite soirée dans le French Quarter. Il y a encore plus de monde qu’hier. Je trouve un petit patio avec un orchestre tranquille. Du jazz, du vrai. Pas dément mais au moins, c’est de la musique.

End of day.

D22 Garden district

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Mar 102010
 

Matinée coloniale.
Petite reconnaissance en moto mais comme c’est vraiment à 2 pas de ma pansion, j’y retourne à pied. Le temps est moins mauvais que prévue. Je refais, enfin j’essaye, le chemin de hier soir, et je me retrouve inoxerablement devant la même maison. Quoique vu la taille, ça tient plus du château ! Il y en a d’autres. Je me risque à faire une petite nature morte (cf photo) et alors que je m’eloigne, des gens s’arretent devant, neat !
Plus loin, petit papautage avec un security guy qui patrouille dans le quartier. Il m’indique d’autres maisons à aller voir.
Longue pause dans un café, servant de vrais expresso puis retour maison.

Visite de Martin’s Wine. Good wine, good sandwich.

Hall de l’auberge. Discussion avec une jeune equatorienne en pre med school à New york et un australien faisant un peu le même genre de voyage que moi mais pour effectuer des recherches pour un livre. Edouard se joint à la conversation. Toujours aussi difficile de suivre son discours. Ça doit être naturel !!

10 pm. Direction the French Quarter. Il pleut un peu mais heck !! Royal St, Bourbon St, les bars se font face et les groupes jouant rivalisent de watt pour écraser les types d’en face. Ca tient plus du bruit que de la musique mais bon, ça marche vu le monde.

Au diner ce soir, jambalaya chez Desire, un oyster bar dans Bourbon St. Je finis par trouver un ou deux spot ou la musique est correcte mais a chaque fois, c’est le dernier morceaux. Damm.

Anyway, retour sous la pluie. Tomorrow will be another day.

D21 Nouvelle Orleans

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Mar 092010
 

Pas de Bank of America en Louisiane !! Comment je fais pour mettre du blé sur mon nouveau compte ? Arggghhhh.
Scène surrealiste dans une banque. La personne au guichet vérifie mes euros dans un livre imprimé.

Après midi sans grand intérêt. J’ai essayé d’aller voir les plantations mais trop loin pour aujourd’hui.
17h, je prends la chambre dans une auberge de jeunesse dans Garden District.
Petit moment de doute devant l’état de la pièce que je partage avec 3 autres personnes. La, c’est vraiment root !! Hell with it !!

18h, je pars a pied direction le tram pour aller dans le quartier toutou: French quarter. Le telephone sonne, c’est Mr Martin, basically inviting me for a drink. Thanks Devon. Petite collation et visite guidé du quartier tout en promenant le toutou (pour une fois, ce n’est pas moi). Maisons coloniales. Celle-ci appartient a l’actrice fraichement oscarisé Sandra Bullock, tel autre a une legende de foot américain. Impressionnantes demeures.

Patio de l’auberge: une Argentine, une Espagnole en spring break, un mec wacko (Edouard), un mec a l’accent surprenant. Discussion. Nous avons du mal a suivre la pensée d’Edouard. Complement bourré ou stone (ou les 2).

A éviter absolument

A éviter absolument 😉

D20 3 états

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Mar 082010
 

Et voilà, c’est décidé, ce soir je serais à la Nouvelle Orléans. 200 miles, un peu de 300 bornes. Etapes moyenne mais en grande partie sur l’Interstate 10. On peut rouler à 70 miles, 110 km/h, whaouuuu, c’est de la folie !!!

Mon chemin aujourd’hui: Pensacola, Biloxi, New Orleans. Je quitte (enfin) la Floride pour traversée un tout petit bout de l’Alabama (run Forrest, run), puis le Mississippi et enfin bien sûr la Louisiane, la nouvelle France pour ce bon vieux Louis.

De l’autoroute donc pas de photo. J’ai roulé pendant 50 miles avec un jeune biker qui revenait de Daytona Beach. Je me suis arrété à chaque visitor center pour voir si je ne ratais rien mais je n’ai toujours pas pris de photo devant les panneaux State Line. Ils ne sont jamais annoncés et bon un freinage dernière seconde ici, je préfère éviter. Faut dire que je respecte scrupuleusement les limitations de vitesses. Même pas, je remonte entre les files aux feux ou dans les embouteillages. Un vrai veau !!

Arrivé au visitor center de Slidell (à 30 miles de NO), je suis gentiment conseillé par Lucien. Il est lyonnais mais vit ici depuis 50 ans. Il n’a pas vraiment l’accent lyonnais mais bon je repars avec moult brochures et cartes. Va bien me falloir 2 heures pour digérer tout cela. 1/4 d’heures plus tard, j’ai pris une chambre dans le premier motel 6 rencontré. Ce sont les moins chers mais aussi vraiment les plus basiques. Pas de petit dej, internet à payer en plus mais bon, il commence à pleuvoir et je vais avoir besoin de plusieurs heures pour préparer le séjour NO. Il va falloir composer avec la météo car les 2 prochains jours, c’est pluie et tempête. Et puis, j’ai pris du retard avec ces petit blog. Au boulot donc. Je vais aussi en profiter pour commencer ) renvoyer en France, la paperasse (cartes, facture de motel que j’accumule). Il faut aussi que je me fasse ré-expédier ma jolie petite bouteille thermos que j’ai oublié dans le motel de Bradenton. Vive FedEx !

Voilà, j’ai enfin retrouvé comment faire l’itinéraire avec google maps. La page Parcours est donc à jour. En fait non, il y un bug, je n’arrive pas à enregistrer le partie en Georgie !!

A 3h du mat, 2 coups de fil a 5 min d’intervalle de clients français. Rappelez dans 4h please !!!

D19 La plage, Pensacola

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Mar 072010
 

Mais pourquoi est-ce si dur de se bouger le cul le dimanche ? Pas envie aujourd’hui mais alors pas du tout.

J’arrive quand même à décoller du motel vers 11h après avoir discuté pendant 1/2 h avec la réceptionniste. Jolie blonde finlandaise mariée à un officier de l’US Air Force. Elle a quitté la Crête ou elle venait de s’installer pour suivre son chérie ici. Respect. Evidemment nous avons parlé de Waltari et de Paasilina. Elle m’a aussi appris qu’il y avait un très beau GR en Crête et qu’évidemment en hiver, c’est tranquille. Bonne idée ça.

Suis pas sur d’avoir envie de partir. J’avoue que la plage me titille un peu. Je suis à la fois attiré et effrayé par tout ce peuple. Aller zou, en route. Il parait que Pensacola, c’est jolie et en plus cela me rappelle mes lectures de gamin, Buck Danny en particulier.

C’est qui est vraiment beau, c’est cette longue plage de sable blanc. Une de plus certe mais quand même !! Il y a même des portions totalement sauvage. En particulier sur Rosa Island. Cette dernière appartient à l’US Air Force qui a plusieurs bases dans le coin (pas con, les militaires, hein !).

D18 Direction Panama City

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Mar 062010
 

Des pins, des pins, des pins et … des djeun’s

Enfin, de la nature. C’est quand même une quatre voie mais bon aujourd’hui il faut rouler, direction Panama city. Grosse étape en perspective, un peu plus de 500 bornes (enfin, ici, c’est rien mais bon j’ai pas une Harley ou une Goldwing). La US19 suit le tracé de la côte mais 10 miles à l’intérieure des terres. Vitesse limité à 60 miles, c’est juste bon pour que j’entende la musique sans m’explosé les oreillles. Tous les 30 miles, une petite bourgade avec les inévitables McDo, BurgerKing, Whaffle House, iHop, Wall Mart …
Je me suis longuement arrêté dans un magazin d’accesoires moto et j’ai failli craquer pour un kit Bluetooth spécial casque moto. Mon système integré a déjà rendu l’ame et il ne me reste que le kit main libre de l’iPhone. Fonctionnel mais fatiguant à manipuler en permanence. Quand va-t-on inventer des fils qui ne s’emmelent pas bordel de Dieu !! Et puis, quelle est la solution la moins dangeureuse ? Le fil me reliant au tel fixé sur la bulle ou l’éméteur Bluetooth à 5 cm du cerveau ?
Ah, elle est parfois rude la vie du voyageur itinérant technophille !!

Jolie village coast guard, Yankeetown. Evidemment je me gare sur le parking des Coast Guard entre 2 signes « No parking » (c’était la meilleure vue) et me fait gentiment contrôler 2 minutes plus tard.
Bord de mer, maison en bois sur piloti.
Froid, hypnose, état second, il faut arriver. Motel dans la banlieue (quoique ici, c’est comme un centre ville) de Panama city. Le réceptionniste m’apprend que pour aller boire des coups et trouver un peu d’animation, c’est direction Panama City Beach à 10 miles. En plus, c’est le début de spring break.
All right, c’est samedi soir, il faut sortir histoire de voir s’il existe des humains de 70 berges dans le coin.

Réponse affirmative. J’ai bien falli les rater car je me suis diriger dans la mauvaise direction mais j’ai fini par aller « la ou la Lumière était allumée » et la, THE shock. Des djeuns’ partout. Certains déjà totalement bourré ou défoncé, toujours en bande, les filles généralement à peine vêtues (alors que moi, avec un pull et ma veste, je me pelle, ça doit être la fatigue ). Bref, j’ai réussi a tenir une petite heure dans un bar boite, plus comme un casque bleu que comme un warrior conquérant, avant de retourner dans ma tanière.
Ceci dit, c’était assez drole. J’ai retrouvé le même genre de comportement qu’en Islande (sans le coté viking sauvage bien sur)

(special message pour Devon, c’est ma manière très personnelle d’écrire « jeunes », « youth »)

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