Quelques heures d’un sommeil léger et c’est parti pour plusieurs heures d’ordi. Sélection et correction des photos, puis à mise à jour de ce petit journal. Au passage, activité standard entre 2 voyages: lavage, séchage du matos et de la bête.
Ah si quand même; je suis aller récupérer ma moto qui attendait sagement depuis 10 jours dans un quartier «tranquille» de Reykjavik.
Fin du tome 1
Retour vers Reykjavik.
Arrêt à Dyrholaey, la pointe sud de l’Islande. En face, plein sud, la première terre est… l’Antarctique. Arrêt culturel au musée de Skogar. Route (de nouveau plein cagnard dans la tronche) plein ouest vers Hella pour déposer les caisses de bouffes et reprendre la poussette de la petite, déj Hambuger, et direction le «Blue Lagoon». Fatigué le Pierrot.
Et doublement fatigué quelques heures plus tard après «quelques» pintes de bière !!
Et voilà, on repart dans l’autre sens. En chemin, petit stop à Skaftafell pour aller voir la jolie chute d’eau de Svartifoss. Il fait gris, je conseille l’équipement de pluie pour tous le monde et nous attaquons la montée à travers les arbres (si si). Evidemment arrivé en haut de la première butte tous le monde est en nage et enlève tous le bordel… pour le remettre quelques minutes plus tard quand arrivent les premières gouttes. Grrrrrrrr, ce putain de temps islandais, parfois !!! Anyway, l’ambiance est bizarre ce matin. Les enfants sont un peu endormis. Ce n’est pas la balade du siècle.
Retour à la voiture donc pour rejoindre Kirkubæjarklaustur où nous allons essayer de manger au sec car j’ai déjà grillé la cartouche «pic-nic sur le pouce, sous la pluie». Cela sera donc un Hamburger frite pour tous le monde avec BEAUCOUP de ketchup. Le moral de la troupe remonte en flèche.
Re-route vers Vik. Nous traversons le sublime champ de lave du Laki (Laki Eruption). Perso, j’ai beaucoup de mal à digérer ce foutu hamburger et je lutte contre l’endormissement à tel point que je dois m’arrêter quelques secondes prendre l’air. Ouf, ca va mieux. Le prochain arrêt, juste avant Vik est le promontoire de Hjörleifhofðy. L’endroit est tout en haut de ma liste personnelle des lieux magiques et sublimes de ce pays.
En route vers les glaçons
On pli le camp. Eh oui, fini le camping (devant le refuge, faut pas pousser !!). Les tentes sont encore trempés par la rosée matinale mais bon, tans pis.
Piste pour rejoindre la route n°1. Ca chouine pas mal dans mon dos mais les ipod sont là pour calmer tous le monde. Ouf.
Déjeuner sous la pluie à Fjardarglufur.
Re route jusqu’à Fjallasarlon puis Jokullsarlon. J’ai cru ne jamais y arriver. Crise d’allergie, soleil en pleine tronche (sans lunette de soleil égarés depuis plusieurs jours) et longue lignes droites ne font pas bon ménage. Enfin le principal, c’est que la magie des glaçons ait encore fonctionné. Les enfants sont ravis, les parents aussi. Il faut dire qu’aujourd’hui le temps est avec nous !!
Arrivé à notre étape quelques kilomètres plus loin et après avoir pris possession de notre chambre respective, dans un endroit idyllique, quoique typiquement campagnard islandais dans son style, nous nous jetons comme des morts de fin sur le buffet de poissons du resto/musée Þorbergur Þorðarson. Puis éreinté par cette longue journée de route et cette putain de crise d’allergie, je m’écroule à 10h30.
Demain re longue route en sens inverse pour rejoindre Vik dans le Myrdals: Vik y Myrdals.
Alors, aujourd’hui, on marche !!
Reveil nickel chrome après cette soirée sympathique. Il me semble avoir vu passé Sveinni, venu dire à son groupe (il est chauffeur) qu’il allait se coucher et qu’il les retrouverait ce soir. Les gens sourit gentiment. Ca garçon a du charme.
En ce qui me concerne, j’emmène ma petite famille voit le cratère de Rauðibotnar puis le lac d’Homsarlon. Nous reprenons la jeep pour 30 min de piste. Juste avant d’arriver au départ de la balade, il faut traverser la rivière Holmsa. Oulala, il y a de l’eau. Il y a aussi une famille française avec qui j’ai discuté devant le refuge qui attendent sagement (je leur ai conseillé tout à l’heure) que quelqu’un traverse pour leur montrer la voie. Leur jeep de loc est un peu limite pour ce genre de rivière. La Holmsa, c’est une vieille copine. Je l’ai traversé la première fois, il y a 20 ans, en caleçon, pied nus en poussant un vélo. Je me rappelle que c’était froid, que le courant emportait le vélo et que j’ai finis en hurlant la Marseillaise (!!!!). Aujourd’hui, je suis toujours en caleçon, toujours pied nu (c’est ma marque de fabrique) et je teste la rivière (en m’explosant le petit orteil gauche contre une pierre au passage). Enfin, je fais descendre tous le monde, je traverse une première fois tout seul pour voir. J’en rajoute un petit peu car finalement je me suis aperçus à pied qu’elle n’était pas si terrible mais bon, ca donne du piquant à l’aventure et puis quand on a un public, il faut en profiter, non ? Les français traversent donc après nous; certe, un peu vite sur la fin mais ca passe.
La marche donc. Petite grimpette pour commencer puis on déboule sur ce splendide petit cratère d’explosion. Les enfants ont un peu de mal. Yan (5 ans) traîne et la balade sera plus longue que prévue. Sur le chemin du retour, impossible de résister à l’envie de prendre un chemin légèrement différent, la vue sera spectaculaire: glacier + Mælifell. Ca vaut bien une petite suée.
Retour au refuge pour un déjeuner au chaud. Ventrade de saumon à l’annette. Miam.
Longue journée à travers les montagne
Ahh, cette piste, cette région. En voiture ou à pied, sous le soleil, dans le brouillard ou à travers des bourrasques de pluies, je la pratique depuis quelques années et c’est à chaque fois le même enchantement. Un peu comme avec l’Hekla, je m’arrête toujours aux mêmes endroits, je ressens le paysage avec une intensité incroyable.
Bref, aujourd’hui, longue journée de jeep que je vais essayer d’atténuer par quelques arrêts bien choisis: un joli solfatare, une belle chute d’eau, un endroit historique, un glacier. Destination, le refuge de Strutur, où je dois retrouver 2 groupes de l’agence et surtout mon petit frère islandais, ce fous-gentil-furieux de Gabriel qui va me filer tous le matos de camping que je n’ai pu mettre dans ma petite remorque.
Donc:
Montée sur le plateau de Hrafntinnusker. Un moment, une inspiration. Je me rappelle avoir entendu le petit Yan me demander si on aller marcher sur de la neige et hop nous voilà partis pour une petite balade sur un neve. Super fun: la neige, les enfants, pas besoin de dessin. Cela rattrape ainsi l’échec de la balade suivante, celle du solfatare. En effet, partis, sans affaire de pluie (car c’est vraiment à 200 mètres de la piste) nous subissons une drache (pas sur de l’orthographe de ce mot belge !!) et rebroussons chemin à moitiés trempés. No souci, la piste continue, il y a d’autres marres de boue puantes. Cf ci-dessous