D18 Direction Panama City

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Mar 062010
 

Des pins, des pins, des pins et … des djeun’s

Enfin, de la nature. C’est quand même une quatre voie mais bon aujourd’hui il faut rouler, direction Panama city. Grosse étape en perspective, un peu plus de 500 bornes (enfin, ici, c’est rien mais bon j’ai pas une Harley ou une Goldwing). La US19 suit le tracé de la côte mais 10 miles à l’intérieure des terres. Vitesse limité à 60 miles, c’est juste bon pour que j’entende la musique sans m’explosé les oreillles. Tous les 30 miles, une petite bourgade avec les inévitables McDo, BurgerKing, Whaffle House, iHop, Wall Mart …
Je me suis longuement arrêté dans un magazin d’accesoires moto et j’ai failli craquer pour un kit Bluetooth spécial casque moto. Mon système integré a déjà rendu l’ame et il ne me reste que le kit main libre de l’iPhone. Fonctionnel mais fatiguant à manipuler en permanence. Quand va-t-on inventer des fils qui ne s’emmelent pas bordel de Dieu !! Et puis, quelle est la solution la moins dangeureuse ? Le fil me reliant au tel fixé sur la bulle ou l’éméteur Bluetooth à 5 cm du cerveau ?
Ah, elle est parfois rude la vie du voyageur itinérant technophille !!

Jolie village coast guard, Yankeetown. Evidemment je me gare sur le parking des Coast Guard entre 2 signes « No parking » (c’était la meilleure vue) et me fait gentiment contrôler 2 minutes plus tard.
Bord de mer, maison en bois sur piloti.
Froid, hypnose, état second, il faut arriver. Motel dans la banlieue (quoique ici, c’est comme un centre ville) de Panama city. Le réceptionniste m’apprend que pour aller boire des coups et trouver un peu d’animation, c’est direction Panama City Beach à 10 miles. En plus, c’est le début de spring break.
All right, c’est samedi soir, il faut sortir histoire de voir s’il existe des humains de 70 berges dans le coin.

Réponse affirmative. J’ai bien falli les rater car je me suis diriger dans la mauvaise direction mais j’ai fini par aller « la ou la Lumière était allumée » et la, THE shock. Des djeuns’ partout. Certains déjà totalement bourré ou défoncé, toujours en bande, les filles généralement à peine vêtues (alors que moi, avec un pull et ma veste, je me pelle, ça doit être la fatigue ). Bref, j’ai réussi a tenir une petite heure dans un bar boite, plus comme un casque bleu que comme un warrior conquérant, avant de retourner dans ma tanière.
Ceci dit, c’était assez drole. J’ai retrouvé le même genre de comportement qu’en Islande (sans le coté viking sauvage bien sur)

(special message pour Devon, c’est ma manière très personnelle d’écrire « jeunes », « youth »)

D17 Petite étape laborieuse

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Mar 052010
 

Vers le nord. Passer au musée Dali, oui, non. Finalement non. Début de journée laborieux. Pas trop d’envie aujourd’hui. Finalement après un petit coup de fouet personnel (huuuueeee joly jumper) et un point carte sur le parking d’un centre commercial, je décide de partit vers l’île Long Key. Comme son l’indique, c’est une fine bande de terre situé à 500 mètres de la cote. Vitesse de sénateur et barquette de frite sur la plage. Le vent est « chilly » et les baigneurs… absent. 2,3 courageux lamentins (humain) sont affalés dans des transat.
De nouveau, la route US19. Interminable succession de zone commerciales, de feux rouges (un tantinet plus court que ceux d’hier). Je pense être le seul à arrêter mon moteur à chaque fois. Toujours des concessions de bagnoles. Neuves, d’occas’, partout. On se rend a peine compte quand on quitte une ville pour entrer dans la suivante. C’est une conurbation qui doit faire 150 bornes de long. Dingue.

J’ai quand même réussi a trouver une petite route au bord de l’eau. Presque une voie privée. Splendides maisons en bois avec balustrade, balcons. Un petit air de maison coloniale !

Bon aller, stop. Quality Inn

Ah oui, j’ai failli oublié ! Le durée astronomique (à l’echelle du pays surement) des feux rouge. Sans exagérer, on a presque le temps de fumer une clope. Moi, je coupe le moteur, j’enleve mes gants, je lis mes emails sur l’iPhone, je fais joujou avec le GPS, je remue au rythme de la musique (ce qui bien sur fais rigoler les gens dans les voitures). Enfin, c’est juste interminable. En fait, plus que l’échelle du pays, cela doit être en rapport avec la moyenne d’âge du coin. Un bon 70. Floride, paradis du 3ème âge.

2ème oublis. Il y a avait live music au motel ce soir. Pas eu le courage d’endurer ça. Trop ethnique. C’est pas bien de se moquer mais la, c’est juste too much for me.

D16 c’est partis

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Mar 042010
 

Départ de Miami Beach.

Mais avant tout, petit jog de 3/4 d’h « on the beach ». Ça ressemble furieusement à Daytona Beach mais bon qu’est ce que cela fait du bien. J’ai souffert pendant 25 min puis… que du bonheur. Je suis prêt a m’enquiller 2 ou 300 miles aujourd’hui. Il n’y a que moi pour quitter une telle ville une veille de week-end mais bon la loi de la route est impitoyable.

Longue traversée des Everglades. Je suis le Tamiani trail. Papotage avec une rideuse Harley lors d’une pause. Elle fait partie d’une meute du Massachuset. Ils ont envoyés leurs motos par transporteur et ils vadrouillent dans le coin. Neat.

Plus loin, pic nic au bord de la route. Petite aire tranquille.

L’après-midi est plus tristoune. De l’asphalte, des feux, du monde. Humeur sombre. Trouver un motel prés de Sarasota. Cela sera un Quality Inn à Bradenton.

D15 – Miami Beach

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Mar 032010
 

Hummmm, qu’écrire sur cette ville. Surprenante sûrement. Étonnante assurement. A la fois, ville « normale » (presque Européenne) selon mon ami Olivier et extravaguante par le coté flashy, hype de la population (masculine et féminine) et la vision presque palpaple, du niveau de vie qu’il faut pour qu’un tel endroit fonctionne. Étonnant aussi la manière dont sans transition, on passe d’un artère commerçante (Ocean Drive, ou Lincoln Av) ou d’une petite rue piétonne (Espanola way) à une zone sans caractère, presque bidonville (enfin toute proportion gardée, c’est quand même Miami beach). Il faudrait plus de temps pour approfondir tout cela.

Anyway, belle journé malgré le froid presque polaire. Longue balade avec Olivier. Photo spectaculaire du 33eme étage d’un immeuble. Dejeuner « au blanc » en plein cagnard. Re balade. Comme quoi, le motard sais marcher.

Retour a mon nouvel hotel. Right near the beach cette fois-ci !!! Demain matin, jog au aurores.

D14 Avis de tempete

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Mar 022010
 

Réveil 7h30. 11h passé dans la tente, c’est bien suffisant. Pour l’instant il fait beau mais bon je lève le camp, direction la ville. En chemin, j’en profite pour m’arrêter à chaque spot touristique. Je me suis même fait la petite piste qui longeait le canal sur lequel j’ai canoé hier. Toute petite balade en forêt, quelques piqures de moustiques et je repars. La route me parait beaucoup moins longue dans ce sens. Va comprendre !! Toujours sans casque, cheveux aux vents, libre !!!
Alligator farm. Encore un piège a toutou. Un petit tour d’Air Boat dans les marais puis un cours sur les alligators et il est temps de partit car les gouttes arrivent. Just made it to Macdonald’s. Ah ces macdos, havre de paix dans la tempête 😉 (private joke)

1h plus tard, j’ai pris une chambre dans le premier motel venu. Il est tôt (16h) mais c’est bon. Repos. Faut que j’arrive a contacter le local de l’étape, non de dious !! Miami night life, here i come.

En fait, Miami, c’est à 30 miles !! 45 bornes d’embouteillages. Oh con, c’est lent, c’est long… Ceci dit l’arrivée est spectaculaire. Pour aller à Miami Beach, on contourne Miami et la vue est grandiose. Les tours, le ports, les îles (dont Star Island). Mon ami Olivier vient d’emmenager dans une des belles tours de MB. Le lobby est fashion, comme les gens. Enfin du local qui détonne !!! Hommes, femmes, même combat.

Soirée entre expat. Retour aussi long que l’aller.

D13 Ever… glades

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Mar 012010
 

Petite pause après 1h de canoë en solitaire au milieu de la mangrove mais j’ai bien cru ne jamais y arriver dans ce foutu park de Flamingo. La faute a l’ordinateur de bord qui a une estimation toute personnelle de l’autonomie. Alors qu’il ne me restait que 30 miles a faire, j’ai du faire demi tour pour aller faire le plein. 2 h de perdue mais surtout 2 fois cette satanée route. Enfin, j’y suis.

Maitrise correcte de la conduite à une pagaie. Il y a un couple de marseillais qui galère pas mal ! En fait, c’est une ciotadine (expat a Miami) et son pote de Sausset les Pins. On a discuté lors du chemin du retour. Sympa. Elle s’est marrié ici pour avoir un visa de travail, lui travaille a la RTM et est la en vacance pour 10 jours. Il a un accent a couper au couteau.

Enfin, belle randonnée aquatique. Enfin du calme et du silence. Il y a des alligators et des lamantins dans l’eau et moi je prends (enfin des couleurs).

Ce soir, c’est camping, très roots. Je n’ai rien pour faire la popote donc c’est Tuna fish sandwich dans la tente à la lumière d’une petite lampe torche car 1/ il fait nuit à 7h30 et 2/ les moustiques sont très agressif. Extinction des feux et 20h00 (si, si c’est possible) puis 4 heures à écouter tous les podcast de France Inter en stock. 5 épisodes de Nonobstant (très bon talkshow d’Yves Calvi) y passent. Yves Coppens (paléontologue), Maurane, Berri (Chanteuses), Yves Paccalet (scientifique écolo philisophe). Vaste programme

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