D81-Kamiah

Un homme neuf !
Hier soir, graissage de le veste, cirage du pantalon et des bottes. Mise a jour du blog. Bonne soirée, jolies rêves, départ pépère.
Bien qu’il doive pleuvoir, j’offre un nettoyage en règle à Jolly Jumper. Aujourd’hui direction Butte dans le Montana. 350 miles d’autoroute. Super !!

Vers 11h30, changement de programme après avoir consulter les nouvelles cartes que j’ai prises dans un visitor center à l’entrée de l’état d’Idaho. Butte, peut-être mais en passant par des petites routes de montagnes. Direction plein sud donc en contournant le lac de Coeur d’Alene. Temps très couvert mais belle route au multiples virages. Je joue au chat et à la souris avec les averses. A chaque fois, rangement de l’iPhone et de l’app photo dans la veste. Hum, fatiguant cette histoire. Arrêt expresso dans le village de Harrisson alors qu’il tombe des cordes. Discut avec les locaux et photo souvenir. Toujours vers le sud, je longe le front du mauvais temps. Il y a des fois ou on est du bon coté, aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Je me prends toutes les averses. Je comptais faite le plein a Bovill mais avec ses 350 âmes, le patelin n’a pas droit à une station service. Arrêt dans le rade local pour demander aux autochtones. Prochaine station dans 10 miles, ok ça devrait le faire en roulant pépère. Au passage, je loupe la photo de l’intérieure. Dommage, c’était vraiment le bar type Amérique profonde (avec café a 50 cts et locaux un peu rugueux, quoique serviable).
La route zigzague au milieu de la forêt puis plonge vers la riviere Elk. A partir de là, c’est de nouveau plein Est. Mirtle, Orifino, Greer et finalement Kamiah. Ici, c’est la réserve de la tribu des « Nez Perce » (en français dans le texte). Pause binouze et chips, et finalement arrêt pour la nuit. Je ne me sens pas le 140 miles (200 bornes) jusqu’à Missoula de l’autre coté du col. Le motel (the Kamiah Inn) est typique, très local mais propre et confortable. La lumière de fin de journée appelle au repos tandis que les sombres nuages qui barrent le bout de la vallée ne laisse présager de rien de très bon la-haut.