D62 – Death valley

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Avr 192010
 

Partir, rester ? Temps légèrement couvert au réveil. Quelques mots échangés avec mes voisins québecois. Ils n’ont pas très bien dormis car leur tente penchait. Ils récuperaient bien mon spot si je pars. Hum, je crois que j’ai eu ma dose de canyon rouge. Suprême luxe du voyageur vagabond, je snobe une 2ème journée à Zion.
Quelques photos du lever de soleil pour la forme, un coup de tampon sur mon National Park Passport et c’est partis pour 4 h de route jusqu’à Death Valley.
Evidemment au bout de 10 min, je m’arrête pour prendre un café dans un endroit idyllique, un verger juste a la sortie du canyon. J’en profite pour rappeler le compagnie qui va peut être renvoyer la moto en France. Départ de New York ou Charleston, je n’ai pas encore decidé. Si je veux me faire les Apalaches, Charleston est plus pratique mais bon, je me donne une semaine ou deux pour planifier le reste du voyage. Ce n’est pas un hasard si je commence à penser au retour alors que je viens a peine de dépasser la moitié de mon temps imparti. Je sais qu’a partir de maintenant, je reviens. Cela sera encore plus vrai quand je quiterrais Seattle mais bon, c’est déjà là dans un coin de ma tête. Comme quoi, une moitié n’est pas forcement égale à l’autre.
Anyway, la I15 suit le cours de la riviere Virgin (qui a façonne Zion canyon) en empruntant un impresionnant défilé de gorges puis déboule sur un grand plateau (encore) au bout duquel se trouve Las Vegas. Cette route est aussi appelé le Spanish trail car elle permettait à l’époque de la possession espagnole de relier Santa Fe a Los angeles.
Lunch a Vegas, passage chez Bmw mais evidemment c’est fermé (lundi) et je repart. Il fait 29 dégrée puis d’un coup ça descend a 20 (la route monte) puis ça remonte a 25 dans la ville de Pahrump ou je fais le plein (nouveau record d’autonomie, 692 km). Petit blabla avec des toulousains et c’est repartis. Soudain, alors qu’il reste 20 miles, quelqu’un ouvre la porte du four et les degrés monte tous les 2,3 miles. A l’arrivée au camping de Furnace Creek (qui porte bien son nom), il fait 37 dégrée alors qu’il est 17h. Oh con, qu’est ce que cela doit être a midi et encore plus en plein été.
Chose étrange, je ne ressens plus les douleurs inter-costales d’hier. Je suis revenu a l’état d’avant hier. Une présence, comme un léger point de cote permanent mais pas les coups de poignards qui m’empechait de me retourner dans mon duvet hier soir ou de respirer à fond. Etrange.
Tente monte en 2 min (pas besoin de double toit ici), coursettes de bouffe et de liquide (à prix Death Valley), point carte et il est temps de renfourcher Jolly Jumper pour aller profiter du soleil couchant. Ce ne sont pas les 500 bornes déjà parcourus aujourd’hui qui vont m’arrêter, nom de dious !!
Visite donc de Devil Golf course et de Badwater, le point le plus bas des états-unis. Un mini salt lake.
De retour au camping, petite discussion avec mes voisins, jeunes couple indien (des vrais, d’Inde) qui se font toute la cote ouest avant de repartir au pays. Il est 10h, il fait 34 !!!

D51-JoshuaTree-Vegas

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Avr 082010
 

Journée en 2 parties. Ce matin, petite exploration de Joshua Tree Park. J’avais dans l’idée de me lever tôt mais … pas possible. Du coup, je suis passé à la poste me délester de 2 kg de paperasses en tous genre. Pour la première fois, j’ai eu affaire a une guichetière aimable.
Programme de l’après midi, 200 miles pour rejoindre la cité du jeu: Las Vegas

Key view. Spectaculaire panorama sur la vallée de Coachella. L’air est pur aujourd’hui, on peut voir jusqu’au Mexique ou a eu lieu le tremblement de terre il y a 4 jours. Palm springs (et ses 100 golfs) est visible, tout le mont San Jacinto au sommet duquel j’etais il y a 3 jours et le mont San Giorgio, point culminant de la Californie du sud Et puis evidemment il y a la faille San Andreas.

Petite marche d’une heure vers la Lost Horse Mine. Il fait chaud. Les américains qui sont toujours parfaitement equipés (short, camel bag, moi godillot et pantalon en cuir) me regardent d’un oeil amusé. Aller 1h, retour 1/2 h, ouf ouf au pas de charge sous un soleil de plomb car evidemment je suis parti sans eau (pensant faire une balade de 20 min).

Pasage au Barker Dam. Il y a de l’eau. Incroyable. Queen valley road. C’est une piste sableuse mais dammé… enfin presque. Mollo mollo mais il faut que je retrouve de l’assurance alors en avant.

Petit pic-nic rapide et reprise de route vers Barstow. Au passage, traversée d’une petite mer de sel. Faut pas tomber en rade ici. Arrivée a Barstow, je constate avec surprise que je suis sur … la route 66. C’est peint sur la chaussée !! Arrêt express, bouteille d’eaun et hop, i got to be in Vegas at 6 pm (and i want to beat the GPS). Cette route traverse la Reserve nationale de Mojave. C’est tout simplement sublime. Espace, quiétude, solitude. Tout est bon. Kelso, c’est 3 paires de rails et 4 bâtiments (dont la gare), Cima, c’est … plus rien ! Il reste un shack mais c’est fermé.
Vegas 18h. Il fait encore jour. 25 min de queue pour check in. Oups, j’ai failli m’énerver. Le bruit, le monde après le quiétude de la journée. Mais qu’est ce que je fous la, non de Dieu. Tout est bas de plafond dans cet hotel (le Harras, je déconseille donc). L’excitation d’être ici s’est envolé en 2 secondes pour laisser place à de l’énervement, de la fatigue et du dépit. Je retrouve quand même Susie et Hugh. Apéro, diner, fontaines du Bellagio (enfin quelque chose de beau), balade down the Strip, dernier verre et it’s time to dodo.

Tous ces gens lobotomisés devant les bandits manchots, dingue ! Pas eu le courage d’aller voir les tables des roulettes et de blackjack du Bellagio (désolé Thibaut!) Caesar Palaces et Mirage. Peut-être repasserais-je après le Grand Canyon.

Ça casse un peu le mythe une soirée pareille.


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