Alors aujourd’hui, direction Augusta, vers l’ouest. J’aime bien le nom. Apres m’être arrêté dans les bureaux de la compagnie maritime pour récuperer mon certificat d’importation temporaire (oublié hier) j’enquille la route. En partant du motel, le compteur affichait 22800 km. Il fait grand beau, 8 degree. C’est partis pour 150 miles sur la Interstate 26. Lors de la pause café de 11h, je change de destination pour aller vers Greenville.
En chemin, je m’aperçois qu’il manque les 2 feux antibrouillard a l’avant. Et merde, on a du me les piquer aux motel hier soir. Travail très propre, pas une trace. Merde et re merde.
Enfin grace à des travaux sur la highway, je prends une petite route qui serpente dans la campagne. Ah, ça existe alors ! Ah oui, j’ai aussi reservé le motel de ce soir via Internet sur l’iPhone (pour comprendre le rôle de cet objet, voir la page outil) alors que j’étais arrêté sur le bord de la route. C’est moins cher via le net !! Premier motel, 80 $, deuxième 60, troisième 33. Bonne progression. Bon évidemment plus le prix baisse, plus les services associés (cafetière dans la chambre, petit-dej) disparaissent ou sont réduits à leurs plus simples expression. Ceci-dit, la réceptionniste est adorable. L’archetype de la black souriante et serviable, et je suis née le même jour que sa mère (dit-elle en checkant mon passeport). Ah, ça crée des liens 😉
Je lui raconte mon histoire de vol et lui demande si le parking est sur. Oh yeahh, blablabla me répond-elle. Ils ont un accent ici ! je ne capte rien. En arrivant dans ma chambre, je débarque tout l’attirail, ordi, iphone et je regarde en zoomant la photo que j’ai prise en sortant du port hier matin et … pas de phare. Dingue, ils ont été piqués au port. Pourtant, j’ai fait un check de la moto mais j’etais tellement excité que je n’ai rien vu. Coup de tel a la companie maritime. Il m’envoie par mail un formulaire de plainte mais bon, j’y crois moyen.
Aller, c’est un bon avertissement.
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