Que c’est dure de couper ! Tous ces outils de la vie 2.0 sont autant de couches qu’il faut arriver à enlever. Ceci-dit comment utiliser son tel comme gps s’il est en mode avion ? Pourquoi utiliser un gps ?
Que c’est bon de marcher.
Que c’est dure de couper ! Tous ces outils de la vie 2.0 sont autant de couches qu’il faut arriver à enlever. Ceci-dit comment utiliser son tel comme gps s’il est en mode avion ? Pourquoi utiliser un gps ?
Que c’est bon de marcher.
Chauffeur sur un groupe helvetico-québécois , y a pire !! J’ai rejoint
le groupe dimanche en fin d’après midi. Arrivé au refuge quelques minutes avant eux après être aller récupéré toute leurs affaire a landmannahellir. Par miracle (ou parce que je suis tres fort) tout est rentré (caisse et sac) dans la remorque et la voiture.
Premier voyage de la saison en ce qui me concerne… Et première surprise puisque qu’il est annulé la veille du départ en raison de secousses sismiques ayant eu lieu au abords du volcan Hekla, notre point de départ. En effet ce dernier, l’un des plus actif, et non plus des dangereux comme j’ai pu le lire dans la presse française, est en retard de 18 mois sur son cycle normal d’éruption (une tous les 10 ans). La piste du rift est un voyage de 10 jours, avec portage (tente, affaire perso, bouffe) donc sans assistance. La direction a choisi la prudence. D’autant plus qu’un autre volcan (le terrible Katla) s’est un peu manifesté il y a 2 jours en génèrant une lachée d’eau suffisamment grosse pour emporter un pont et un tronçon de la route circulaire. Résultat des courses: l’est de l’Islande n’est plus accessible que par la route du nord.
Comme je ne guide pas, je vais faire chauffeur sur un autre voyage. Nouvelle expérience et requête du boss, il faut que je sois juste chauffeur pour que le jeune guide islandais ne se sente pas étouffé. Ok ok, on va essayer d’en foutre le moins possible!
Changement de prog. Mon voyage reprend. Heureusement que j’avais quand même préparé ma bouffe. Seul manqueront les 3 premiers jours. Mon groupe se compose de 3 personnes: Ben et Laureen, frère et soeur australien et Gabriel De Montpellier,
Départ avec 20-25 kg sur le dos. Belle journée et rythme de sénateur pour « tester » mes gens et accessoirement mes jambes. Etape normale de 6h. Nous mangeons dans une petite ravine juste avant le Saut de Thorvi. Après midi en direction de Krokur, « le coin ». Je ne suis encore jamais passé par la mais cela fait plusieurs années que j’avais envie de faire cette étape alors hop je regarde bien la carte et puis … je suis le sentier laissé par les cavaliers qui passent ici toute les semaines, la honte. Enfin, arrivé vers 17h, la riviere est grosse. Ok, je vais tenter en solo d’abord a l’endroit où passe les chevaux. Il y as pas mal de courant. Non, cela ne passera pas. Essayons en amont. J’emprunte un batton pour m’équilibrer. Ok ok, il y a juste un passage ou l’eau m’arrive à l’aine mais sinon c’est cool. Je retraverse, encorde mes gens en mettant Laureen (elle n’a pas l’air super detendue) derrière moi, les 2 garçons ferment la marche. Arrivés au 2/3 de la rivière, elle se bloque. Je l’encourage mais elle est un peu tétanisé. Ce n’est pas bon de rester au même endroit car alors le sol se dérobe et on finit par nager ! Enfin, elle refait un pas, trébuche et se casse la gueule au moment même ou je la rattrape. Un objet s’en va flottant, sa gourde. Bon aller, j’empoigne son sac a dos, lui prend fermement la main et hop on continue. 4, 5 pas et c’est bon, la zone profonde est passée. Détente immédiate. Il est temps d’aller se faire un thé. Petite surprise, la cabanette ou je comptais prendre nos repas est fermé a clef, visiblement en pleine réfection. Ok, on s’abritera derrière ou on mangera dans les tentes. Tentes qu’il est temps de monter d’ailleurs.
Petit dej chez l »habitant. Simple et sympathique mais qui nous donne l’occasion d’une première discussion avec notre hôte. Anglais bon mais discours légèrement hésitant. Nous apprenons qu’il est invalide, pourquoi, comment, aucun de nous n’a chercher a savoir.
Nous descendons ensuite en ville régler le complément de la nuit après avoir dealer que nous resterions la pour le reste du séjour mais au tarif direct. Pas sympa pour l’office de tourisme mais bon.
Programme du jour: partir découvrir tous les 3, une partie de l’archipel en commençant par une des iles les plus septentrionales : Vagar. Le reste en images, je n’ai pas la fibre écrivaine ces temps-ci
Réveil 7h et petit dej pantagruélique.
Démontage iPhone qui ne veut toujours pas se recharger. Aucune amélioration.
Vers midi, le temps commence a se lever.
14h, vélo et jogging dans la salle de sport a fond de calle.
21h30. Arrivée a Torshavn (prononcer torchon !!), capitale des îles féroés. Retrouvaille avec choupette sur le pont 4, l’ordinateur de bord semble refonctionner correctement Le temps de débarquer et nous voila devant le Thorsgata 10. Acceuilli par le propriétaire surpris de voir arrivée 3 personnes voulant 1 single pour madame et 1 double pour 2 mec alors qu’il croyait accueillir un couple. Ok, ok no problème, je vais partager la grande chambre avec Andy (qui se sacrifie en prenant le canapé) et TT aura la petite. Décharger les moto et filer en ville manger un bout ou boire un coup. Faut bien avouer que tous les 3, nous avos trouvé le bonhomme un peu « fatigué » mais bon pas méchant. On verra demain si on reste la pour les 2 nuits suivantes.
Pas de photo !!
Départ 8h30, la moto est mieux chargée. Il ne pleut pas. Aujourd’hui 394 km pour atteindre Hristals. Embarquement a 15h30. Nous sommes tous les 2 couverts. Ai-je omis de signaler que dans le stress post-boulot pré-depart, je n’avais pas pris ma combinaison de pluie et que justement aujourd’hui il est prévue … de la pluie du départ a l’arrivée. Oh well, we can always dry on the boat. Bref, après 1/2 h de route à une allure de sénateur, Odinn tire la chasse d’eau et oublie de rabattre le loquet. 3h30 de pluie, no fear, j’ai fait pire, ma passagère par contre ? On verra. Au bout d’1 h de route, quelque chose d’inatendue vient briser la monotonie de cette route sans grand intérêt. 2 signaux rouge s’allument sur le tableau de bord, s’éteignent puis tout s’éteins: compteur de vitesse, compte tour, ordinateur de bord. Que quoi !! Le moteur ronronne toujours (c’est pas a 120 a l’heure qu’il risque de se fatiguer), pas de bruit suspect (genre courroie d’alternateur cassée) donc pas de panique. Tapotage sur l’écran de mon iPhone/ GPS pour trouver la concession BMW la plus proche. Ok, 20 bornes supplémentaire et je fais demi-tour devant un magasin fermé (comme toute la zone commerciale d’ailleurs). Continuons. 10 bornes plus loin, c’est une cafet « danoise » qui accueille 2 français dégoulinants. Je reste dehors moteur en marche le temps d’appeler Paris et d’avoir un avis de spécialiste car j’ai peur que cela soit la batterie. Non me dit Fabien de BMW Bobillot. Sans batterie la moto s’arrête donc si elle tourne toujours… Ok essaie en direct et effectivement cela redémarre même si le tableau de bord reste désespérément vierge de toute informations. Petit état des lieu avec Thérèse et nous repartons après avoir très légèrement sèché. Je pense m’arrêter dans 120 bornes dans un vrai garage moto BMW mais au bout de quelques km à 120, mes compteurs reviennent a la vie brièvement puis se re-éteignent, puis reviennent, re lâchent, reviennent et reste allumés quelques minutes. Je finis par m’apercevoir que ma vitesse de croisière influe sur le phénomène. Au dessus de 125, c’est bon, en dessous de 115, plus rien ! Bon, faux contact du a la pluie. I can live with that donc pas d’arrêt a Aalborg. C’est pas plus mal car a l’allure ou on roule sous cette putain de pluie et au milieu de ces satanés danois qui font n’importe quoi, on devrait arriver avec juste une petite marge de sécurité. Ah oui, bien sur, depuis que le on-board computer fait des siennes, mon cher iPhone qui se fait copieusement saucer sur son support sur le guidon ne se charge plus. Solidarité électronique ou effet dévastateur du pipi odinesque ? Du coup, je coupe l’appli gps qui vide la batterie en 2 h. Dur dur de ne plus avoir la routine, check compteur, autonomie, température, distance restante.
13h00. Arrivé sur le port de Hirstals. Andy est la, une voiture devant nous. Chouette retrouvailles.
Qui est Andy ? Un calus anglais que j’ai hébergé il y a un mois à Paris et qui fait un mega tour d’europe. 4 mois pour faire europe de l’ouest puis de l’est en poussant jusqu’au Kazakstan. Oh la la, ça donne des idée non ?
Anyway, embarquement, sanglage de la bécane (triple dose) mise au sec des humains, et bière reconstructive sur le pont supérieur. Début de la vie « rythme bateau ». Cool.
Le temps est toujours bouché, la mer du même gris que le ciel si bien qu’on a peine a distinguer l’horizon. Mais cela reste beau et dans le jus de cette journée. Les humains que nous sommes retrouvant de la chaleur dans la couleur ambre et les dégrée de la bière locale. Une vie de bateau vous dis-je !