et finalement

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Mai 312006
 
Ben, on peut ressentir les mêmes choses en étant revenu en terre connue et confortable.
Revenu au bercail et ayant passer la journée à reprendre contact avec ma vie “normale”, je suis, ce soir, dans la même position qu’il y a quelques jours, en train de finir ce petit site. Ordinateur sur les genoux, photo d’un coté, texte de l’autre, musique pour combiner le tout, et l’envie de marquer une dernière fois ces impressions pour me laisser une trace.
Comme il y a toujours à mon sens, et comme il y a eu pendant ce voyage, un début, un milieu et un fin, il y a aussi eu lors de la rédaction de ce blog plusieurs phases. Au début, c’était personnel, je n’avais pas envie de partager, c’est d’ailleurs pour cela que je n’ai pas “trop” communiquer l’adresse. Ensuite, il y a eu une monté en puissance ou l’envie de noter mon parcours au quotidien se mélangé aux plaisir de faire partager ces jolies visions. Ce partage cassait un peu ma solitude. Recevoir des compliments, je l’avoue, ne gâchait rien au plaisir de continuer. En demande de reconnaissance, le Pierrot ? Enfin, depuis une semaine, c’est le retour des textes bref, descriptif.

Faut une fin à tout – J50 – 400 km

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Mai 292006
 
Dernières petites routes, dernier émerveillements et dernières frayeurs. Certaines routes de la Drome Provençales sont plus dangereuses que les départementales défoncés de Roumanie.
Longue journée pour une arrivé à Bonnieux à 18h30. Fin de la boucle. 15000 km au compteur.
Chaleur et fatigue ont marqué cette journée. J’ai quand même, dans un dernier baroud d’énergie, chercher à prendre toutes les petites routes possibles. Ma carte nationale n’était pas assez précise. J’y suis souvent aller au pif. Quand on sait que le soir, l’étape est assurée, c’est plus facile de se perdre pendant quelques heures. L’envie d’arriver et la déception que ce soit la fin m’ont aussi accompagner.
Premier bilan (presque à chaud): 50 jours, c’est beaucoup et c’est peu. J’ai découvert que pour tenir dans un long voyage, il faut savoir reconnaître sa fatigue pour ce qu’elle est vraiment. Fatigue physique et morale ne demande pas le même genre de repos. Prendre le temps de digérer a chaud une grosse expérience est très important pour pouvoir recevoir d’autres émotions par la suite. C’est cela que je n’ai pas su faire en partant de Roumanie, d’où les passages un peu “raté” de Budapest et Prague.
2 ème chose. A peine arrivé, on a évidemment envie de repartir. Plus loin, plus longtemps.

Faut une fin à tout – J50 – 400 km

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Mai 292006
 
Dernières petites routes, dernier émerveillements et dernières frayeurs. Certaines routes de la Drome Provençales sont plus dangereuses que les départementales défoncés de Roumanie.
Longue journée pour une arrivé à Bonnieux à 18h30. Fin de la boucle. 15000 km au compteur.
Chaleur et fatigue ont marqué cette journée. J’ai quand même, dans un dernier baroud d’énergie, chercher à prendre toutes les petites routes possibles. Ma carte nationale n’était pas assez précise. J’y suis souvent aller au pif. Quand on sait que le soir, l’étape est assurée, c’est plus facile de se perdre pendant quelques heures. L’envie d’arriver et la déception que ce soit la fin m’ont aussi accompagner.
Premier bilan (presque à chaud): 50 jours, c’est beaucoup et c’est peu. J’ai découvert que pour tenir dans un long voyage, il faut savoir reconnaître sa fatigue pour ce qu’elle est vraiment. Fatigue physique et morale ne demande pas le même genre de repos. Prendre le temps de digérer a chaud une grosse expérience est très important pour pouvoir recevoir d’autres émotions par la suite. C’est cela que je n’ai pas su faire en partant de Roumanie, d’où les passages un peu “raté” de Budapest et Prague.
2 ème chose. A peine arrivé, on a évidemment envie de repartir. Plus loin, plus longtemps.

Pic-nique – J49 – 150 km

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Mai 282006
 
ouh la la, première journée sans photo. trop fatigué. Jolie rencontre à ma droite, à table hier soir, longue discussion. C’était une bonne fête. Pas beaucoup dormi. Saoulé au reveil par les gens tenant la maison d’hôtes. Ils parlaient, parlaient, parlaient. Gentils mais bon, 2 café n’ont pas suffit par effacer les 4h de sommeil et la soirée passé à boire du champagne.
Dur dur d’arriver jusqu’à Lyon. Chaleur, fatigue, allergie (encore).

Bénédicte & Alessandro – J48

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Mai 272006
 
Retour à la vie normale (ou presque!)
Jolie rencontre pour commencer la journée. Elle préfigure peut-être celles qui vont suivre.
Au programme aujourd’hui, me rendre au mariage de Bénédicte & Alessandro à Collondon dans leJura. 150km, tranquille. J’ai le temps de faire ma lessive et peut-être de trouver un magasin pour me dégoter une veste.
Miracle, j’ai réussi à trouver un costard à ma taille, à 35 bornes du bled ou à lieu le mariage. Je suis donc arrivé habillé comme tout le monde et non pas en cuir comme je l’avais envisagé à un moment

 

J06 – Constance – 500 km – Groooose journée

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Avr 152006
 

Après une grosse nuit (beaucoup plus calme que la veille ou je surplombais la nationale locale !!), grosse journée donc. Départ à 10h, 3h00 de jolie route cotière (au ralentis car je dois atteindre Zadar pour changer du fric et donc faire le plein). 450 km avec un plein, c’est bien. Cette autonomie est un facteur de liberté décisif.

A propos, c’est drôle comme les moments, les émotions se succèdent dans la journée. Le matin, tel un découvreur, j’appréhende un peu la journée. Je pars dans l’inconnu, je ne sais pas ou ni comment je vais dormir. Et puis au fil de km, des photos prises au vol (cf ci-dessus, ma technique s’améliore), le rythme s’installe, le charme agit, l’envoûtement commence. Arrivé à Zadar, je déambule, en quête d’un banque, je change trop. Un café, je n’ai pas faim. Le plein, pression de pneu, une glace et hop, c’est repartis, direction Sibenik.

Après 30 bornes de côtes sans intérêt (zimmer, zimmer, zimmer, sobe, sobe), je bifurque vers l’intérieur. Je compte atteindre Primosten mais en faisant un grand détour par Medvidaet Kastel Zagarski et Knin. Le paysage change a une vitesse hallucinante. Passé les montagnes du bord de mer, on se retrouve presque dans un autre pays. Plus aucune présence touristique. Des maisons éventrés, des cimetières ou même en roulant, on voit la proportion étonnamment grande de tombe “neuves”, des “gens”, des paysans d’il y a 50 ans chez nous et puis au détour d’un mini-col, la route toute neuve qui serpentait sur ce haut plateaux, s’arrête et laisse place à un chemin de terre. Hummmm pas bon pour la bmw de 350 kg, avec des pneus usés. Dommage, il ne restait que 15 km jusqu’au prochain croisement; Pas grave, demi-tour. Une collision évité de peu avec une vache et 30 bornes plus loin, à la sortie du village de Kastel-Zegarski, même topo. Plus d’asphalte. Cette fois, j’essaye et fais demi-tour au bout de 2 km;

Hrrrmmmrrrr.

Retour à Kastel-Zegarski, une route part sur la droite, elle ne figure pas sur ma carte. Zarma, c’est goudronné, je prend et monte et monte et monte; C’est bien mais aucun panneaux. Il est 5h15. A la demi, si je suis toujours perdu, je fais demi-tour. Soudain, un monastère; Rencontre incongrue avec la gardienne. Elle a l’air d’un grand mère russe. Aucun mot n’est échangé, juste 2 signes de tête; Les murs sont couverts d’icônes. Je sors, m’arrête quelques instant sur les marches, la porte se referme derrière moi. OK, on repart. Epingle à cheveux sur épingle à cheveux (je n’ai pas encore le truc pour les négocier), légère inquiétude et finalement un croisement. Check sur la carte. Ok.
2 heures plus tard, après être passé par Knin, Drni et Zibenik, j’arrive à Primosten. Il est 19h30. Le camping est vite oublié. Une chambre aussi vite trouvé. Le repas (salade + spaghet’ aux fruits de mer, plus vin croate vinaigré, aiiiiilllle) engloutis et je suis prêt à m’effondrer.
Aujourd’hui c’était bien.

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