D66 -Saratoga

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Avr 232010
 

Hearst Cattle, oui non ? Ben non. Je vais privilégier la route côtière car la visite de cette bizarrerie prend 2 h.
Temps couvert et froid ce matin. Il y a une brume couleur cacadois barrant l’horizon au nord. Ceci dit, la route est belle. Lors d’un arrêt toutou photo éléphant de mer, je papote avec un motard Canadien qui fait comme moi, sauf que lui laisse sa bécane a Vegas, repart bosser et revient pour se faire des séjours de plusieurs semaines.
Direction Big Sur, Point Lobos, Carmel et Monterey.
Bon Big Sur, c’est beau bien sur mais … I am not in the mood. Petit arrêt au Park Ranger Center, coursettes pour pic nic, arret au lodge ou je trouve une petite soeur de la moto et j’enquille la route.
Juste après mon dej picnic, la petite soeur deboule. Cool on va s’amuser un peu. Evidemment pas de photos quand on enchaine les virages en raclant les valises !! (non je rigole)

Arrêt Carmel. Jolie. Des stop quatre sens, une des nombreuses incongruité du code de la route local, tous les 50 m. Au 4ème, je suis déjà énervé. Well, M. Clint, your town is nice but i am outta here !!

Monterey. Après moults hésitation, je me force à visiter l’aquarium. Bon, des poissons en cage, c’est toujours pareil et surtout totalement anormal mais bon faut bien admettre que 1/ c’est très beau et 2/ assez pratique.

1h de visite au pas de charge. Reprise de route direction Saratoga. Ce soir, c’est arrêt famille.

D65 – Cambria

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Avr 222010
 

Los Angeles, ville montagneuse. Franchement je l’ignorais. Il y a des collines partout ! (en tout cas à West Hollywood). Les rues sont plus raide qu’à San Francisco ou Marseille (cf le Roucas blanc). Photo obligatoire des Lettres. Balade dans Sunset, Santa Monica et Hollywood Bld. Hypnotisé par cette ville, je n’arrive pas a en partir. C’est très étrange ce mélange de grande avenues commerçantes et de rue transversales toute petites, arborés et sombres, bordés des maisons plutot cossues. Beverly Hills est juste a coté.

Anyway, 11h, time to go. Embouteillage, temps qui se bouche et redevient froid alors qu’il faisait plutôt doux et dégagé ce matin. La célèbre highway 101 longe la cote. Pacific Palissades, Malibu, Malibu beach. Personne, I mean, nobody !! sur les plages. Pas de photo de bikini californien en vue. Merde, après avoir raté ceux de Floride !!

Après Malibu, la route côtière est un peu chiante donc je prends la premiere bifurcation qui part vers les montagnes. Sublime petite route qui serpente et monte et monte. Des lacets a n’en plus finir. Incroyable, en l’espace de quelques minutes, plus de béton, plus de voitures, rien que des arbres. Genial. Le GPS est completment paumé, tant mieux. Je finis par sentir le bon chemin et retrouve la route principale dans une zone sympa.
Le 2ème détour était au programme. Détour et raccourcis en même temps. La, encore, sublime route de montagne. Calibre plus standard que la première donc vrai plaisir de conduite. Le revètement est propre, la visibilité bonne et il n’y a pas personne. En avant la dance de la BM. Sommet a 5800 pied quand même, il fait 4 dégrée et j’ai les doigts gelés (c’est décidé, à la première occasion, je me rachète des gants chauds). Il est temps de redescendre. C’est beaucoup moins drôle car la route est couverte de graviers provenant de petits glissements de terrain. Mon pneu avant qui affiche pratiquement 20000 bornes fait encore l’affaire.
60 miles pour rejoindre la 101. Encore un haut plateau spectaculaire. Cela ressemble aux hauts plateaux pyreneens (du coté de Bourg Madame).
Arrive a Cambria, je trouve un motel au bord de l’océan et passe une heure a photographier le coucher de soleil. Bonne journée.



Itinéraire du jour:


Agrandir le plan

D64 – Hollywood

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Avr 212010
 

Il a plut cette nuit !! Il y a des traces sur la tente. J’apercois de la neige sur les montagnes de l’autre coté de la vallée.

Point carte en prenant un café: soit Séquoia National Park, soit la cote, Malibu ou Los Angeles.

1 h a règler des petits soucis de boulot. Mauvais génie des serveurs.

Départ tardif. Hésitation, voir une averse ici serait quand même quelque chose d’extra.

Je repasse par les dunes. La lumière est évidemment totalement différente. Ça monte et ça se refroidit. De très jolie paysages mais malheureusement, du à un mauvais réglage de l’appareil photo (que j’ai fait tomber ce matin, aieee, filtre explosé), les images que j’ai prises sont totalement sous-ex. Il va falloir que je le fasse réviser (et nettoyer) lui aussi !!

La route longe plein sud, le flanc Est de la Sierra Nevada (ou se trouve Séquoia Park. C’est beau, c’est long, c’est froid et venteux. Très venteux. Surtout une fois qu’on bifurque vers l’ouest. Violent vent de travers pendant 1h30. C’est … marrant.

Froid, fatigue, long arrêt macdo pour reprendre des forces. Je fais une crise Macdo aigue depuis quelques jours alors que j’y étais à peine aller une paire de fois depuis le début du voyage. Va comprendre !!

L’arrivée sur Los Angeles est spectaculaire. Très vallonné. Les freeway serpente et se faufile dans des canyons tout vert. Hollywood étant sur le chemin de Malibu, je m’y arrête pour acheter un rétro droit, en remplacement (enfin) de celui que j’ai cassé lors de ma chute et finalement je trouve un motel sur place. Quand même, c’est Hollywood !!


D63- Death Valley

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Avr 202010
 

Zabriskie point. 6h00. Lever du soleil. 25 dégrée. Je ne suis pas le seul à attendre The vue. De nouveau des Badlands mais cette fois, pas de piste sableuse pour y accéder.
Il y a 3 nuits, je n’avais pas assez de couche de chaleur et la, je viens de dormir sans duvet !
Anyway, Zabriskie Point a 6h00 du mat, c’est une dizaine de courageux (ou de fous) qui attendent que le soleil passe les monts situés à l’est (off course). Discussion cinema (the Mission) avec un type (banquier photographe), et 2 dames que je retrouve une heure plus tard au lodge pour un petit déjeuner fort sympathique… et gratos. Merci Ladies.

Une inspiration, une intuition ou juste l’expression de mon coté têtu. Us post office. Je finis enfin par me débarasser de ma selle d’origine en la renvoyant au pays pour un prix correct.

Rangement. Double toit sur la tente (on annonce une tempête) Paiement d’une nuit supplémentaire et départ, enfin, vers 11h, direction Titus canyon. Ou plutôt la piste menant a Titus en passant par l’est. Très belle route et sublime panorama sur les montagnes …

1h30 de piste. Mini visite mine abandonné. Discussion avec un couple de Georgie, histoire de glaner quelques infos sur une des fin probable de la balade.
Fin de piste à 2 à l’heure car le canyon est très etroit. Fatiguant.
Tempête de sable a l’horizon. La moto tient a peine sur la bequille latérale. Ok i am gonna outrun this …, direction l’est et Scotty Cattle puis Ubehebe Crater.
Il pleut !!! Pic nic rapide et pause. Ubehebe crater n’est pas accessible donc retour à Furnace Creek par la même route. Il y a des travaux et je sympathise avec une agente de la circulation qui me montre quelques fleurs rares. Ils se revèle que la Madame est québecoise donc forcément on rigole un bon coup. J’en profite aussi pour lui dire que je vais peut étre passé par Montreal et Québec fin mai et blabla blabla, comment est le temps …

Reprise de route. Arrêt aux dunes. Ça souffle sévère. Bonjour les poussières sur l’optique

18h15. Zabriskie point. Photo coucher de soleil. Je boucle la boucle d’une !? »:(../ de journée.

A day in a Life, a Life is day !!

C’est pas finis !! Alors que je m’apprête à préparer mon diner, façon tambouille popote, le couple chevauchant une harley et campant à 3 arbres de moi, oui, ici, on plante au milieu de petits bosquet d’arbres, because « the shades », m’invite à boire un verre de rouge. Mafois, off course !!
Ils viennent de Denver (pas la porte à coté quand même) et cruise around pendant 2 semaines. La bouteille a quand meme durée 3/4 d’h !!
Du coup, il fait nuit donc petit repas light au lodge.
End of day.

D62 – Death valley

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Avr 192010
 

Partir, rester ? Temps légèrement couvert au réveil. Quelques mots échangés avec mes voisins québecois. Ils n’ont pas très bien dormis car leur tente penchait. Ils récuperaient bien mon spot si je pars. Hum, je crois que j’ai eu ma dose de canyon rouge. Suprême luxe du voyageur vagabond, je snobe une 2ème journée à Zion.
Quelques photos du lever de soleil pour la forme, un coup de tampon sur mon National Park Passport et c’est partis pour 4 h de route jusqu’à Death Valley.
Evidemment au bout de 10 min, je m’arrête pour prendre un café dans un endroit idyllique, un verger juste a la sortie du canyon. J’en profite pour rappeler le compagnie qui va peut être renvoyer la moto en France. Départ de New York ou Charleston, je n’ai pas encore decidé. Si je veux me faire les Apalaches, Charleston est plus pratique mais bon, je me donne une semaine ou deux pour planifier le reste du voyage. Ce n’est pas un hasard si je commence à penser au retour alors que je viens a peine de dépasser la moitié de mon temps imparti. Je sais qu’a partir de maintenant, je reviens. Cela sera encore plus vrai quand je quiterrais Seattle mais bon, c’est déjà là dans un coin de ma tête. Comme quoi, une moitié n’est pas forcement égale à l’autre.
Anyway, la I15 suit le cours de la riviere Virgin (qui a façonne Zion canyon) en empruntant un impresionnant défilé de gorges puis déboule sur un grand plateau (encore) au bout duquel se trouve Las Vegas. Cette route est aussi appelé le Spanish trail car elle permettait à l’époque de la possession espagnole de relier Santa Fe a Los angeles.
Lunch a Vegas, passage chez Bmw mais evidemment c’est fermé (lundi) et je repart. Il fait 29 dégrée puis d’un coup ça descend a 20 (la route monte) puis ça remonte a 25 dans la ville de Pahrump ou je fais le plein (nouveau record d’autonomie, 692 km). Petit blabla avec des toulousains et c’est repartis. Soudain, alors qu’il reste 20 miles, quelqu’un ouvre la porte du four et les degrés monte tous les 2,3 miles. A l’arrivée au camping de Furnace Creek (qui porte bien son nom), il fait 37 dégrée alors qu’il est 17h. Oh con, qu’est ce que cela doit être a midi et encore plus en plein été.
Chose étrange, je ne ressens plus les douleurs inter-costales d’hier. Je suis revenu a l’état d’avant hier. Une présence, comme un léger point de cote permanent mais pas les coups de poignards qui m’empechait de me retourner dans mon duvet hier soir ou de respirer à fond. Etrange.
Tente monte en 2 min (pas besoin de double toit ici), coursettes de bouffe et de liquide (à prix Death Valley), point carte et il est temps de renfourcher Jolly Jumper pour aller profiter du soleil couchant. Ce ne sont pas les 500 bornes déjà parcourus aujourd’hui qui vont m’arrêter, nom de dious !!
Visite donc de Devil Golf course et de Badwater, le point le plus bas des états-unis. Un mini salt lake.
De retour au camping, petite discussion avec mes voisins, jeunes couple indien (des vrais, d’Inde) qui se font toute la cote ouest avant de repartir au pays. Il est 10h, il fait 34 !!!

D51-JoshuaTree-Vegas

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Avr 082010
 

Journée en 2 parties. Ce matin, petite exploration de Joshua Tree Park. J’avais dans l’idée de me lever tôt mais … pas possible. Du coup, je suis passé à la poste me délester de 2 kg de paperasses en tous genre. Pour la première fois, j’ai eu affaire a une guichetière aimable.
Programme de l’après midi, 200 miles pour rejoindre la cité du jeu: Las Vegas

Key view. Spectaculaire panorama sur la vallée de Coachella. L’air est pur aujourd’hui, on peut voir jusqu’au Mexique ou a eu lieu le tremblement de terre il y a 4 jours. Palm springs (et ses 100 golfs) est visible, tout le mont San Jacinto au sommet duquel j’etais il y a 3 jours et le mont San Giorgio, point culminant de la Californie du sud Et puis evidemment il y a la faille San Andreas.

Petite marche d’une heure vers la Lost Horse Mine. Il fait chaud. Les américains qui sont toujours parfaitement equipés (short, camel bag, moi godillot et pantalon en cuir) me regardent d’un oeil amusé. Aller 1h, retour 1/2 h, ouf ouf au pas de charge sous un soleil de plomb car evidemment je suis parti sans eau (pensant faire une balade de 20 min).

Pasage au Barker Dam. Il y a de l’eau. Incroyable. Queen valley road. C’est une piste sableuse mais dammé… enfin presque. Mollo mollo mais il faut que je retrouve de l’assurance alors en avant.

Petit pic-nic rapide et reprise de route vers Barstow. Au passage, traversée d’une petite mer de sel. Faut pas tomber en rade ici. Arrivée a Barstow, je constate avec surprise que je suis sur … la route 66. C’est peint sur la chaussée !! Arrêt express, bouteille d’eaun et hop, i got to be in Vegas at 6 pm (and i want to beat the GPS). Cette route traverse la Reserve nationale de Mojave. C’est tout simplement sublime. Espace, quiétude, solitude. Tout est bon. Kelso, c’est 3 paires de rails et 4 bâtiments (dont la gare), Cima, c’est … plus rien ! Il reste un shack mais c’est fermé.
Vegas 18h. Il fait encore jour. 25 min de queue pour check in. Oups, j’ai failli m’énerver. Le bruit, le monde après le quiétude de la journée. Mais qu’est ce que je fous la, non de Dieu. Tout est bas de plafond dans cet hotel (le Harras, je déconseille donc). L’excitation d’être ici s’est envolé en 2 secondes pour laisser place à de l’énervement, de la fatigue et du dépit. Je retrouve quand même Susie et Hugh. Apéro, diner, fontaines du Bellagio (enfin quelque chose de beau), balade down the Strip, dernier verre et it’s time to dodo.

Tous ces gens lobotomisés devant les bandits manchots, dingue ! Pas eu le courage d’aller voir les tables des roulettes et de blackjack du Bellagio (désolé Thibaut!) Caesar Palaces et Mirage. Peut-être repasserais-je après le Grand Canyon.

Ça casse un peu le mythe une soirée pareille.


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