Juil 262009
 

Et voilà !! Cette fois, c’est la bonne. Réveil à 7h00. Bon petit déjeuner, un dernier coup de ménage et je tourne la clef. Quatre étages plus bas, sur le trottoir, m’attend sagement «El monstro». Cette bécane est vraiment impressionnante. J’avais l’habitude avec le RT (la précédente, que j’ai vendu à Marseille, il y a 3 jours) d’attirer les regards mais là, c’est puissante 10. Bref, il est 8h35, je prends la route, direction la Belgique. Aujourd’hui, je prévois d’arriver à Schleswig en Allemagne (pas très loin de la frontière du Danemark). Si j’en crois Via Michelin ou Google Maps, je devrais y être vers 19h car il y a 950 km. Pour une entrèe en matière, c’est pas mal. J’ai fait monter, il y a 2 jours, des pneus tout-terrains (soit-disant capable de faire de la route, voir dans dans quelques jours). C’est la première fois que je pilote une moto avec une tel monte et c’est vraiment bizarre, différent. Pour l’instant, il est hors de question de se pencher dans les virages ou d’envoyer de gros coup de gaz. De toute manière, je ne connais pas encore la moto, il va falloir qu’on s’apprivoise.
Donc la route, l’autoroute, la routine, l’hypnose progressive: check vitesse, conso moyenne, autonomie, réglages amortisseur, position de conduite. Pause, plein d’essence, fixation du support pour iphone, branchement du gps et assez vite … mal au cul. Oui le confort d’un GS n’est pas celui d’un RT. L’assise est différente, le buste plus sur l’avant. Bref, passage en Belgique, direction Maastrich et là, ce con de GPS me fait sortir de l’autoroute. Résultat des course, 1h30 de perdu à rouler à 80 en Belgique et au Pays Bas. J’ai finis par retrouver l’autoroute et par décider de me passer du gadget. Du coup, je vais arrivé à l’étape à 8 ou 9 heures. Les autoroutes allemandes sont toutes en travaux ce qui présente l’avantage de casser la monotonie et l’inconvénient de casser la moyenne. Enfin, les heures passent… lentement. Le mal au cul s’installe dans la durée, le dos s’engourdit et les pauses toutes les heures sont bienvenues.
Finalement arrivé à Schleswig à 21h15. Petite mousse sur le port. Un motard m’indique l’emplacement du camping de l’autre coté de la baie. 25 min plus tard, la tente est montée, et je dévore une cuisse de poulet pané, accompagné de frites (bien sur) et d’une sauce au poivron couleur ketchup atomique. Re petite mousse, puis la buvette du camping ferme et demande au clients restant (des français off course) de partir. Je me retrouve donc 50 m plus loin dans un bar/resto un peu plus classe où je tape la discut avec 2 motards hollandais voyageant en Harley. Bonne journée et bon gros dodo à suivre. Demain journée cool pour rejoindre le port d’Hanstholm où je dois prendre le ferry mardi matin.

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